Edito : Mai 2022

Chers paroissiens, chers paroissiennes, 

Enfin, le froid s’en va silencieusement. Le soleil reprend de sa splendeur et vient réchauffer nos coeur. Une vague d’onde positives qui fait plaisir à tout être vivant. 

Le printemps nous accueille à bras ouvert. “Primus temps”, un nouveau premier temps pour tous. Les fleurs revivent et colorent nos journées. Les oiseaux reviennent de loin pour roucouler sous nos fenêtres. L’espoir revit dans les yeux de ceux qui n’affectionnaient pas trop l’hiver. 

En effet, le printemps nous évoque le renouveau, la joie et l’épanouissement. La nature se joint à ces termes et vient illustrer cette nouvelle saison par les fleurs de cerisiers. Ces arbres fleurissants de jeune bouture rose, laissant virevolter ces pétales roses pâles dans toutes les rues. La métaphore des fleurs de cerisier représente aussi le renouveau, l’évolution et la beauté éphémère. Elles sont donc utilisées pour symboliser la beauté de la vie, mais aussi la réussite (en souhaitant déjà réussite à ce qui passerons des examens dans quelques temps).

Communément, le printemps rime parfois avec vide grenier. Un nettoyage de nos placards et de nos foyers mais peut aussi signifier un nettoyage de nos coeurs : examiner nos cœurs pour nous efforcer de nous débarrasser de toutes nos pensées et actions injustes ou mauvaises.

En tant que chrétien, le printemps signifie pour nous la célébration de la résurrection de Jésus. Le dernier sacrifice qui nous lave de toutes nos fautes. Un temps qui nous remémore cette grande victoire et ce grand amour qui nous est donné inconditionnellement. « Faites ceci en mémoire de moi » (Luc 22:19).

Nous sommes aimés alors c’est un premier temps pour aimer en retour.

Soli deo Gloria

Tantelinaina Henintsoa RAZAKANIRINA
Membre de la Commission Communication de la FJKM Gland Fahasoavana

shallow focus photography of white flowers